Depuis plusieurs mois, des équipes de trois élèves, sélectionnées en interne dans chaque établissement, ont suivi un entraînement rigoureux, mêlant formation et préparation mentale. Leur défi : défendre des sujets variés, allant de l’environnement à l’histoire, lors de confrontations où la surprise du tirage au sort ajoute une dose d’adrénaline. La scène devient alors le théâtre d’échanges passionnés, où la maîtrise de la parole devient un véritable art de vivre. Selon Tambiniaina David Ramaheninarison, responsable du JE, « prendre la parole, c’est comme posséder une richesse précieuse. Volamena offre aux jeunes un espace pour structurer leurs idées, apprendre à argumenter avec courtoisie et gagner en assurance. Ces compétences, essentielles dans la vie professionnelle comme dans la citoyenneté, leur ouvriront des portes insoupçonnées ». Les finales régionales, prévues respectivement le 28 mars à Antananarivo et le 4 avril à Fianarantsoa, culmineront en une grande finale nationale le 2 mai dans la capitale. Les meilleures équipes seront récompensées par une enveloppe de 3 millions d’ariary, tandis que le meilleur orateur repartira avec 300 000 ariary, des prix destinés à soutenir leur parcours scolaire. Lors de l’édition précédente, ces récompenses ont permis à des jeunes de financer leurs frais de scolarité, illustrant l’impact concret de cette initiative. Au-delà de la compétition, Volamena incarne une véritable école de vie, où chaque débat devient une leçon d’engagement, de respect et de responsabilité. En cultivant la parole comme un outil de changement, cette compétition contribue à façonner une jeunesse plus sûre d’elle, prête à défendre ses idées avec passion et intégrité
Si.R








